Comme toute souscription de crédit bancaire, une demande de prêt hypothécaire peut être suivie d’une suite défavorable. Dans ce cas précis, il est d’usage de parler de refus hypothécaire. En cas de prêt refusé, le prêteur a cependant l’obligation de vous transmettre un document écrit stipulant le rejet de votre demande.
Malgré la mise en hypothèque de votre maison et éventuellement d’autres biens de grande valeur, plusieurs raisons peuvent conduire une institution financière à émettre un avis négatif. Découvrez avec votre courtier hypothécaire les solutions permettant de vous sortir de cette situation.
Avant de demander un prêt hypothécaire, il est nécessaire de connaître les raisons pour lesquelles une institution financière peut vous refuser d’accorder un financement pour votre projet. Plusieurs facteurs peuvent en effet entraîner un refus hypothécaire.
Les institutions financières peuvent vous refuser un prêt hypothécaire si vous avez une faible cote de crédit. Avant de se prononcer sur votre demande de prêt, le prêteur s’appuie sur votre historique de crédit et analyse votre capacité de remboursement. Cette évaluation permet à la banque de connaître la façon dont vous gérer vos dettes et vos crédits. Un refus hypothécaire peut ainsi être causé par des retards de paiement sur vos précédents crédits par exemple ou si le montant demandé est excessif par rapport à votre capacité à rembourser.
Lors d’une demande de prêt hypothécaire, votre cote de crédit n’est pas le seul indicateur pris en compte par les banques. Vos ressources sont également examinées, et ce, en tenant compte de leur stabilité. Des sources de revenus stables justifient d’ailleurs votre capacité de remboursement. Les agences de crédit et les banques peuvent ainsi rejeter votre demande de prêt si vous ne percevez pas de revenus stables. Par exemple, les travailleurs autonomes comme les artistes peuvent souvent faire face à un refus hypothécaire en raison de leurs revenus variables.
Afin d’obtenir un prêt hypothécaire, il est indispensable de présenter une mise de fonds. Son montant dépend du type d’hypothèque choisie. Pour une hypothèque non assurée, la mise de fonds est par exemple fixée à 20 % du prix d’achat du logement. Dans le cas d’une hypothèque assurée, le montant minimal de la mise de fonds est de 5 % du prix d’acquisition de la maison. Si vous n’avez pas le montant correspondant à l’apport minimum, la banque peut certainement refuser votre demande de financement.
Le prix d’achat de la maison que vous souhaitez acheter est peut-être trop élevé par rapport à vos revenus. Pour vérifier, le prêteur utilise plusieurs ratios comme l’amortissement brut de la dette et l’amortissement total de la dette qui permettent de déterminer le montant que vous pouvez emprunter selon vos ressources. Par ailleurs, votre dossier doit passer un test de résistance permettant de mesurer votre capacité de remboursement si le taux d’intérêt augmente.
Comparé à un prêt hypothécaire proposé par une institution financière publique ou une banque, le prêt privé peut paraître plus intéressant. Son premier avantage porte sur votre cote de crédit. En effet, votre pointage de crédit n’est pas le principal facteur qui détermine l’acceptation de votre demande de prêt hypothécaire. À la différence des banques, vous avez la possibilité d’obtenir un financement privé même si votre cote de crédit est basse. De plus, vos ressources financières ne sont pas vérifiées. Ainsi, les salariés à revenus variables et également les sans-emplois sont éligibles chez le prêteur privé. Ce n’est pas tout : avec un créancier privé, vous pouvez négocier de rembourser uniquement les intérêts dans un premier temps. Cette modalité de remboursement n’impacte pas le montant total de la dette. Hormis cette flexibilité, avoir recours à un prêt privé, c’est aussi pouvoir accéder à un deuxième prêt avec la même hypothèque, mais à condition que le bien hypothéqué soit toujours votre propriété.
Faire appel aux services d’un courtier hypothécaire peut vite devenir nécessaire en cas de refus hypothécaire. En plus d’être un intermédiaire entre la banque et vous, le courtier joue aussi le rôle de négociateur. Il vous conseille également sur toutes les facettes de votre projet afin de vous trouver la meilleure offre de financement. Il se charge à votre place de recueillir des informations auprès de différentes institutions financières et de comparer ensuite les taux d’intérêt de chaque offre. Avec son savoir-faire, il a plus de capacité à mieux analyser les propositions des banques. Au-delà de la négociation du taux d’intérêt et des conditions de remboursement du crédit, votre courtier est aussi un conseiller en sécurité financière. Son accompagnement personnalisé pour chaque emprunteur est bénéfique pour la constitution d’un bon dossier.
Contrairement à la pratique des prêteurs privés, votre cote de crédit est un élément déterminant si vous vous adressez à une banque ou à une institution financière publique. Pour soigner votre cote ou avoir un bon pointage de crédit, vous devez gérer vos finances sainement. Par exemple, vous pouvez faire un budget, maintenir votre solde de carte de crédit inférieur à 30 %, ne jamais faire l’objet d’un retard de paiement, garder les vieux comptes réglés, ne pas utiliser la totalité de votre crédit, éviter de multiplier les demandes d’emprunt, diversifier vos crédits, utiliser une seule carte de crédit et faire preuve de stabilité aussi bien au niveau de votre logement qu’au niveau de votre travail.
Votre dossier de crédit est un document qui résume vos antécédents crédits et indique la façon dont vous gérer vos dettes. Avant de demander un prêt hypothécaire, il est recommandé de vérifier votre dossier de crédit afin de relever s’il présente des erreurs pouvant conduire à un refus hypothécaire. Une fois votre dossier bien ficelé, vérifiez les éléments essentiels tels que vos informations personnelles, les éventuelles informations erronées sur vos comptes de carte de crédit ou vos anciens prêts, les informations négatives qui ne doivent plus figurer dans le dossier, etc. Le plus important est de s’assurer de la véracité des informations comme les paiements effectués à temps, mais qui sont affichés comme étant en retard. Si de tel cas se présente, vous devez notifier votre prêteur de l’erreur et demander à l’agence d’évaluation de crédit de corriger votre dossier de crédit.
Bien que votre prêt hypothécaire soit refusé, votre situation est donc loin d’être désespérée. Courtier hypothécaire, nous sommes à votre écoute pour vous conseiller et vous guider à constituer un dossier convaincant. Nous sommes habilités à vous aider, contactez-nous.